- DimitriAdmin
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L'atelier B1 ⏯️ Audios & Transcriptions
Mer 18 Sep 2024 - 11:34
- DimitriAdmin
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Transcriptions des vidéos
Mer 18 Sep 2024 - 12:16
Vidéo 1
Euh, ouais, j’adore être ici. Quand j’avais 18 ans ou 21 ans, j’ai passé le temps dans le Sud France, dans Aix-en-Provence. J’ai fait mes études ici. Après ça, chaque fois que je peux être ici, euh, c’est tout de suite, euh, je viens. Je sais pas pourquoi le corps est… C’est plus doucement ici pour moi, euh, vraiment, euh, la ville, les gens, les régions, partout…
Vidéo 2
– Je suis là pour vous préparer au concours Eloquentia, qui dans six semaines, va élire le meilleur orateur de la Seine-Saint-Denis. Quel que soit votre niveau de départ, vous pouvez progresser. La seule condition, c’est que vous y mettiez de vous-même.
– Quand tu parles et que les gens t’écoutent et que les gens te regardent, t’as l’impression que tu peux tout faire, que tu peux conquérir le monde.
– Allez, on va faire un « pour ou contre ». Allez, Franck, si t’as pas d’arguments, tu rentres!
– Donc, moi, je suis Pour, pour trois raisons.
– Zéro argument, alors, ça, c’est de la merde! Maintenant, ça suffit, hop-là!
– En fait, vous êtes des gros tcharbés, quoi!
– J’aime parler devant les gens, j’aime être écouté, j’aime faire ressentir des émotions.
– Vous en pensez quoi du fait que je veuille devenir acteur?
– Moi, ce que je veux, c’est que tu sois heureux.
– Moi, si j’ai envie de prendre la parole, c’est parce que j’ai envie de repenser le féminisme.
– La parole, c’est une arme, c’est quelque chose qui me permet de pouvoir me défendre.
– On va y arriver, je te jure qu’on va y arriver. On n’est pas loin du tout.
– Demain, la tête haute, je marcherai fière […]
– La parole qui convainc, la parole qui émeut, la parole qui touche, c’est celle-là qui nous rassemble. Avant, quand on voulait manifester son attachement à la liberté d’expression, on disait « Je suis Charlie ». Maintenant, à partir de ce soir, je dirai aussi « Je suis Saint-Denis ».
– Voici venue l’heure du jugement dernier. Est-ce que vous êtes prêt à leur faire un triomphe?
Vidéo 3
– Allez, place encore à l’emploi, oui forum de l’emploi, pourrait-on dire et justement, avant d’intégrer le monde du travail, il faut définir son avenir professionnel, choisir, en d’autres termes, choisir un métier et ce n’est pas toujours facile. Alors, Sophie Pignal, bien sûr, elle va nous parler ce matin, d’une initiative qui incite justement les jeunes à s’informer sur les métiers et il s’agit d’un concours. Son nom : « Je filme le métier qui me plaît ». 2 210 établissements scolaires, c’est important, 2 210 se sont inscrits pour y participer et voici le challenge à relever.
– Me voici ce matin, au collège Jules Ferry de Mantes-la-Jolie. Je vais suivre une classe de 3e qui se prépare à réaliser un reportage sur le métier qu’ils ont choisi, un métier méconnu. On y va ?
– Bonjour à tous, aujourd’hui, on a donc treize scènes à filmer. L’objectif, c’est vraiment, voilà, de faire des scènes du mieux qu’on peut.
– On a choisi de faire un film sur le métier de maraudeur. On a écrit un scénario à l’aide de tout le groupe. Et là, on est en train de le tourner.
– Je joue un élève qui se fait virer de chez lui parce qu’il a des mauvaises notes et, euh, après, on construit autour de ça.
– La semaine dernière, on a repéré qu’il y avait des problèmes de sons. Donc, quand vous tenez la perche, en fait, il faut la tenir comme ça, d’accord ? Et pas bouger !
– C’est la 5e année qu’on participe au concours « Je filme le métier qui me plaît ».
– Je te donne la mallette-sons. Tu prends tout ça. T’es responsable du son.
– Donc, ce concours a pour exigence de réaliser un film en trois minutes. Donc, trois minutes, très court ! Euh, voilà, présenter un métier. Donc, nous, l’objectif, ce n’est pas de faire une interview mais vraiment de réaliser une fiction, jouée et interprétée par les élèves.
– Moteur. Action !
– Alors, les élèves écrivent le scénario. Et puis, après, on fait une répétition générale. Et voilà, on voit les choses à changer et après, bah, on se lance sur le tournage. Donc, la partie d’écriture est très très longue.
– C’est avec le concours de la Croix Rouge qu’ils réalisent cette fiction qui se doit d’être au plus près de la réalité.
– Au niveau du tournage, nous, ce qu’on leur apporte, c’est un peu combattre les préjugés, finalement, parce qu’on a tous cette vision de ce qu’est un SDF, ce qu’est une personne à la rue, donc, leur expliquer la, la réalité des choses. Le SDF n’est pas forcément une personne sale ou une personne débraillée. La majorité des SDF, quand on les croise dans la rue, sont comme vous et moi et, euh, on ne les reconnaîtrait pas.
– Les jeunes sont très impliqués, ils sont très motivés, donc, c’est vraiment agréable de, de travailler avec eux.
– Maraudeur, un métier à part entière, sanctionné par un diplôme universitaire de niveau BAC, le diplôme de technicien d’urgence sociale mobile.
– On a filmé le métier de géologue, on a filmé le métier d’éboueur, on a filmé le métier de… ingénieur, c’est génial. Franchement, c’est une très très bonne expérience pour les élèves et aussi pour les quatre enseignants dont j’ai la chance de faire partie. (stop !)
Vidéo 4
– Bonjour Nelly Pons. J’imagine que ce reportage vous parle, vous qui avez choisi de ralentir. Enfin, vous avez écrit : Choisir de ralentir sa vie. Je passe à l’acte. Aux éditions Actes Sud Kaizen. Alors après avoir touché le fond, vous avez donc écrit cet ouvrage. Qu’est-ce qui s’est passé dans votre vie ?
– Il s’est passé ce qu’on appelle communément un burn-out, qui est en réalité un processus d’épuisement physique et psychique total. Euh… donc, en gros, un jour, tout s’est arrêté, tout simplement. Mon corps n’était plus en capacité de… euh réagir, de lever un bras, de se lever, d’assurer des gestes simples, de se doucher… de vivre. Et ce burn-out a été une occasion exceptionnelle qui m’a été donnée de revenir un petit peu en arrière, d’analyser à la fois ma propre vie et puis celle de toutes les personnes qui m’entouraient, que j’entendais en permanence dire : je suis débordée, j’en peux plus, j’ai pas le temps, vite, dépêche-toi, etc., pour essayer de commencer à questionner ce rapport au temps.
– Donc une prise de conscience majeure […] Alors ce que vous expliquez dans votre livre, c’est que la lenteur, ce n’est pas être au ralenti. Expliquez-nous.
– Alors en travaillant sur ce livre, j’ai ouvert le dictionnaire, tout simplement. C’était un Larousse. Et je me suis rendu compte que la définition de la lenteur était extrêmement péjorative, connotée. Donc, la lenteur, c’était défini comme… euh effectivement être au ralenti, manquer quelque part de dynamisme, dans la pensée, dans les actes. Or, pour moi, ralentir n’est pas synonyme d’être au ralenti.
– Alors, c’est quoi, votre définition ?
– Pour moi, ralentir, c’est un changement de regard sur le monde. Ce n’est pas une question uniquement de cadence ni de vitesse. On peut être passionné, enthousiaste, continuer à faire énormément de choses, tout en prenant le temps de faire ces choses-là, en habitant chaque instant, comme une traversée successive de différents instants qui nous amènent à faire quelque chose. Ou alors on peut les survoler à une vitesse excessive, mais pas uniquement la vitesse aussi, une façon de ne plus s’habiter soi-même en fait, de ne plus habiter le temps. Pour moi, ralentir, c’est justement prendre le temps de vivre. Ce qui ne veut pas dire faire moins de choses.
– C’est-à-dire habiter l’instant.
– Habiter l’instant, c’est une très belle parole qui me plaît beaucoup.
Euh, ouais, j’adore être ici. Quand j’avais 18 ans ou 21 ans, j’ai passé le temps dans le Sud France, dans Aix-en-Provence. J’ai fait mes études ici. Après ça, chaque fois que je peux être ici, euh, c’est tout de suite, euh, je viens. Je sais pas pourquoi le corps est… C’est plus doucement ici pour moi, euh, vraiment, euh, la ville, les gens, les régions, partout…
Vidéo 2
– Je suis là pour vous préparer au concours Eloquentia, qui dans six semaines, va élire le meilleur orateur de la Seine-Saint-Denis. Quel que soit votre niveau de départ, vous pouvez progresser. La seule condition, c’est que vous y mettiez de vous-même.
– Quand tu parles et que les gens t’écoutent et que les gens te regardent, t’as l’impression que tu peux tout faire, que tu peux conquérir le monde.
– Allez, on va faire un « pour ou contre ». Allez, Franck, si t’as pas d’arguments, tu rentres!
– Donc, moi, je suis Pour, pour trois raisons.
– Zéro argument, alors, ça, c’est de la merde! Maintenant, ça suffit, hop-là!
– En fait, vous êtes des gros tcharbés, quoi!
– J’aime parler devant les gens, j’aime être écouté, j’aime faire ressentir des émotions.
– Vous en pensez quoi du fait que je veuille devenir acteur?
– Moi, ce que je veux, c’est que tu sois heureux.
– Moi, si j’ai envie de prendre la parole, c’est parce que j’ai envie de repenser le féminisme.
– La parole, c’est une arme, c’est quelque chose qui me permet de pouvoir me défendre.
– On va y arriver, je te jure qu’on va y arriver. On n’est pas loin du tout.
– Demain, la tête haute, je marcherai fière […]
– La parole qui convainc, la parole qui émeut, la parole qui touche, c’est celle-là qui nous rassemble. Avant, quand on voulait manifester son attachement à la liberté d’expression, on disait « Je suis Charlie ». Maintenant, à partir de ce soir, je dirai aussi « Je suis Saint-Denis ».
– Voici venue l’heure du jugement dernier. Est-ce que vous êtes prêt à leur faire un triomphe?
Vidéo 3
– Allez, place encore à l’emploi, oui forum de l’emploi, pourrait-on dire et justement, avant d’intégrer le monde du travail, il faut définir son avenir professionnel, choisir, en d’autres termes, choisir un métier et ce n’est pas toujours facile. Alors, Sophie Pignal, bien sûr, elle va nous parler ce matin, d’une initiative qui incite justement les jeunes à s’informer sur les métiers et il s’agit d’un concours. Son nom : « Je filme le métier qui me plaît ». 2 210 établissements scolaires, c’est important, 2 210 se sont inscrits pour y participer et voici le challenge à relever.
– Me voici ce matin, au collège Jules Ferry de Mantes-la-Jolie. Je vais suivre une classe de 3e qui se prépare à réaliser un reportage sur le métier qu’ils ont choisi, un métier méconnu. On y va ?
– Bonjour à tous, aujourd’hui, on a donc treize scènes à filmer. L’objectif, c’est vraiment, voilà, de faire des scènes du mieux qu’on peut.
– On a choisi de faire un film sur le métier de maraudeur. On a écrit un scénario à l’aide de tout le groupe. Et là, on est en train de le tourner.
– Je joue un élève qui se fait virer de chez lui parce qu’il a des mauvaises notes et, euh, après, on construit autour de ça.
– La semaine dernière, on a repéré qu’il y avait des problèmes de sons. Donc, quand vous tenez la perche, en fait, il faut la tenir comme ça, d’accord ? Et pas bouger !
– C’est la 5e année qu’on participe au concours « Je filme le métier qui me plaît ».
– Je te donne la mallette-sons. Tu prends tout ça. T’es responsable du son.
– Donc, ce concours a pour exigence de réaliser un film en trois minutes. Donc, trois minutes, très court ! Euh, voilà, présenter un métier. Donc, nous, l’objectif, ce n’est pas de faire une interview mais vraiment de réaliser une fiction, jouée et interprétée par les élèves.
– Moteur. Action !
– Alors, les élèves écrivent le scénario. Et puis, après, on fait une répétition générale. Et voilà, on voit les choses à changer et après, bah, on se lance sur le tournage. Donc, la partie d’écriture est très très longue.
– C’est avec le concours de la Croix Rouge qu’ils réalisent cette fiction qui se doit d’être au plus près de la réalité.
– Au niveau du tournage, nous, ce qu’on leur apporte, c’est un peu combattre les préjugés, finalement, parce qu’on a tous cette vision de ce qu’est un SDF, ce qu’est une personne à la rue, donc, leur expliquer la, la réalité des choses. Le SDF n’est pas forcément une personne sale ou une personne débraillée. La majorité des SDF, quand on les croise dans la rue, sont comme vous et moi et, euh, on ne les reconnaîtrait pas.
– Les jeunes sont très impliqués, ils sont très motivés, donc, c’est vraiment agréable de, de travailler avec eux.
– Maraudeur, un métier à part entière, sanctionné par un diplôme universitaire de niveau BAC, le diplôme de technicien d’urgence sociale mobile.
– On a filmé le métier de géologue, on a filmé le métier d’éboueur, on a filmé le métier de… ingénieur, c’est génial. Franchement, c’est une très très bonne expérience pour les élèves et aussi pour les quatre enseignants dont j’ai la chance de faire partie. (stop !)
Vidéo 4
– Bonjour Nelly Pons. J’imagine que ce reportage vous parle, vous qui avez choisi de ralentir. Enfin, vous avez écrit : Choisir de ralentir sa vie. Je passe à l’acte. Aux éditions Actes Sud Kaizen. Alors après avoir touché le fond, vous avez donc écrit cet ouvrage. Qu’est-ce qui s’est passé dans votre vie ?
– Il s’est passé ce qu’on appelle communément un burn-out, qui est en réalité un processus d’épuisement physique et psychique total. Euh… donc, en gros, un jour, tout s’est arrêté, tout simplement. Mon corps n’était plus en capacité de… euh réagir, de lever un bras, de se lever, d’assurer des gestes simples, de se doucher… de vivre. Et ce burn-out a été une occasion exceptionnelle qui m’a été donnée de revenir un petit peu en arrière, d’analyser à la fois ma propre vie et puis celle de toutes les personnes qui m’entouraient, que j’entendais en permanence dire : je suis débordée, j’en peux plus, j’ai pas le temps, vite, dépêche-toi, etc., pour essayer de commencer à questionner ce rapport au temps.
– Donc une prise de conscience majeure […] Alors ce que vous expliquez dans votre livre, c’est que la lenteur, ce n’est pas être au ralenti. Expliquez-nous.
– Alors en travaillant sur ce livre, j’ai ouvert le dictionnaire, tout simplement. C’était un Larousse. Et je me suis rendu compte que la définition de la lenteur était extrêmement péjorative, connotée. Donc, la lenteur, c’était défini comme… euh effectivement être au ralenti, manquer quelque part de dynamisme, dans la pensée, dans les actes. Or, pour moi, ralentir n’est pas synonyme d’être au ralenti.
– Alors, c’est quoi, votre définition ?
– Pour moi, ralentir, c’est un changement de regard sur le monde. Ce n’est pas une question uniquement de cadence ni de vitesse. On peut être passionné, enthousiaste, continuer à faire énormément de choses, tout en prenant le temps de faire ces choses-là, en habitant chaque instant, comme une traversée successive de différents instants qui nous amènent à faire quelque chose. Ou alors on peut les survoler à une vitesse excessive, mais pas uniquement la vitesse aussi, une façon de ne plus s’habiter soi-même en fait, de ne plus habiter le temps. Pour moi, ralentir, c’est justement prendre le temps de vivre. Ce qui ne veut pas dire faire moins de choses.
– C’est-à-dire habiter l’instant.
– Habiter l’instant, c’est une très belle parole qui me plaît beaucoup.
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